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Sujet et Hors Sujet

Colloque de psychanalyse Besançon 2020

Ce colloque de Besançon,

a tenté d'inaugurer une nouvelle voie de transmission : une sorte de psychanalyse à deux et en direct. Le passage de un à deux orateurs, en public, extraie la psychanalyse de son enfermement dans le cabinet du seul psychanalyste. 

 
 

Sans sacrifier la singularité de chacun, par le repérage des similitudes chez l'un et chez l'autre, un passage vers une universalité est elle possible? pour une théorie qui serait vraiment extraite de la pratique? une théorie du sujet qui viendrait du sujet, sans l'exclure une fois installée comme possible universel?

 
 

Les intervenants évoquent ici

comment le sujet peut en venir à se mettre dehors pour exister, ou : les avatars du fort-da et de la pulsion de mort.

Le travail se poursuit

avec une prise de parole des participants qui se risquent à raconter leur rêves publiquement.
Ensuite à partir des rêves des intervenants, une explication de la théorie de la rondelle et de celle de la bande de Moebius

 
 

La question de la représentation du sexe féminin : il en existe des représentations de ce sexe féminin! y compris dans l'inconscient. Je fais l'hypothèse aujourd'hui que dans la mesure où cette représentation est aussi la représentation de la castration: ça refoule bien vite.
Je pense qu'on ne peut pas dire comme Freud : "il n'y a pas de représentation du sexe féminin dans l'inconscient " , ni comme Lacan "la femme n'existe pas". Il y a des représentations, mais comme elles sont liées à la castration, elles sont refoulées.
Les représentations inconscientes antagonistes expliquent le refoulement de l'une d'entre elles, ou des deux. On peut faire l'analogie  avec la physique quantique, à travers la notion d'états superposés.

 
 

Les différentes fonctions du trou

A travers les rêves des intervenants, il ressort que les diverses fonctions du trou  rejoignent l'affect, c'est-à-dire les sentiments, donc le symbolique en ce sens où le symbolique c'est ce qui découpe et la pulsion de mort en tant qu'elle détruit pour construire la représentation.

Le symbolique détruit pour construire

Comment le symbolique apparait être un autre nom de la pulsion de mort : pour construire des représentations, il faut détruire la Chose représentée, ainsi que la masse des perceptions pour en dégager par le trou une représentation.

 
 

 C'est le conflit du créateur et de la créature, comme Oedipe et son père, Isaac et son père, le Christ et son père.  Exemple de la mythologie hindoue (Shiva), de la série Alien, des Langoliers. 
Exposé d'un participant de la salle sur un rêve personnel qui lui parait sans trou et sans refoulement sexuel.

 
 

Retour sur l'affect et le symbolique

l'affect se présente comme un trou, c'est-à-dire  sans représentation : un  éprouvé. Seul, il s'agit d'angoisse. il peut être accompagné de cette seule nomination de l'affect: "angoisse",  ou être affecté à une autre représentation  à laquelle il donne toute sa valeur.

 J'aime ou je hais cette représentation. C'est entre autre ce qui permet d'assimiler l'affect au symbolique. Les rêves  montrent que l'affect, qui par définition est sans représentation, peut aussi trouver représentation, et même une représentation de la grandeur (ou force) avec laquelle il se présente.

Christine Dornier | Psychanalyste | Besançon

 

D'une moule à une autre: narcissisme onirique
L'image de mon corps mit en scène par le rêve