Suivez-nous
Cliquez ici pour configurer vos réseaux sociaux

La légèreté retrouvée : tri, mail et liberté au quotidien

Nouvelle année, souffle nouveau

Une nouvelle année, c’est aussi un nouvel élan. On ouvre les fenêtres pour laisser l’air frais balayer la poussière des jours passés, on reprend possession de l’espace, de l’instant, pour retrouver le goût simple de vivre. Dans cette quête d’un souffle neuf, je me suis attaquée à un territoire souvent négligé : ma boîte mail.

C’est un drôle de lieu, la boîte mail. Une caverne sans fond où s’entassent, jour après jour, messages, promesses oubliées, engagements fugaces, et toutes ces traces de ce que nous avons été. Pourtant, ce n’est pas un lieu fait pour durer. Une boîte mail n’est pas une maison, ni un coffre-fort. Ce n’est qu’un passage, un outil de transmission. Pour la donnée qui doit durer, il faut autre chose.

Dans mon monde, celui d’Alusage, nous utilisons Odoo. Un logiciel qui permet de structurer les données, les noter une seule fois, à un seul endroit, et les rendre accessibles à plusieurs utilisateurs. Une élégance fonctionnelle qui évite l’accumulation et le chaos. Parce que, franchement, ce réflexe de tout garder « au cas où », c’est un vrai piège.

Ce besoin humain de conserver, d’entasser, vient sans doute de notre peur viscérale du manque. On stocke compulsivement, croyant nous protéger. Mais au lieu de nous sécuriser, cette accumulation nous encombre. Des disques durs pleins, des serveurs saturés, et derrière tout cela, une consommation énergétique démesurée.

Revenons à nos mails. Sérieusement, recevoir 800 mails par jour ? Qui peut vraiment gérer ça ? Si chaque mail était une lettre postale, imaginez votre boîte aux lettres débordant sous le poids de 800 enveloppes par jour. Et ce fameux PDF pour les vœux, celui qui fait plusieurs mégaoctets ? Eh bien, c’est comme si vous tentiez de glisser un semi-remorque dans votre boîte aux lettres. Vous voyez l’incohérence ? Derrière ce désordre bien intentionné, il y a un besoin de repenser nos habitudes pour éviter cet excès, qui pèse autant sur nous que sur les ressources de la planète.


Dans ma maison, je fais le tri. Un objet oublié depuis deux ans ? Je vérifie s’il fonctionne. S’il est encore utile, je l’offre à quelqu’un. Sinon, direction la ressourcerie, pour lui donner une seconde vie. Pourquoi ne pas appliquer la même logique à nos données numériques ? Trier, délester, ne garder que l’essentiel, là où il a sa place.

Alors, où en êtes-vous avec vos mails ? Est-ce une jungle incontrôlable ? Ou avez-vous pris le contrôle, redonnant au mail son rôle premier : un simple vecteur, entre un point A et un point B ? Peut-être est-il temps de repenser nos habitudes, avec un peu plus de légèreté et de discernement.

Nous ne sommes pas encore fin janvier, alors je continue mes bons vœux. Et cette année, je nous souhaite à toutes et à tous de cultiver un esprit critique, un peu de curiosité et beaucoup de légèreté. Prenons le temps de trier, de structurer, et surtout, de délester. Parce qu’au fond, garder ce qui compte et laisser partir le reste, c’est une forme de liberté. Une élégance sobre, pour nous et pour la planète.


2025 : Le Désir d'Engagement et la Naissance du Fond'Action Alusage