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Les Doléances

appel à l'ensemble des élus et futurs élus

Bonjour à vous toutes et tous,

Candidats et candidates à l'élection législative 2024, je vous propose d’oser dès à présent construire à partir de ce que tout le peuple a déjà couché sur le papier. 
Souvenez vous… Il y a 5 ans, pendant la crise des Gilets Jaunes, Emmanuel Macron lançait l’ouverture du Grand Débat National et enjoignait les maires à ouvrir, dans chaque mairie, un cahier de doléances. Un exercice de démocratie directe qui n’avait pas été pratiqué depuis 1789.
Un succès ! 19 899 cahiers, plus de 200 000 contributions rédigées à la main. Un trésor national.

Alors juste une idée en passant, à transmettre à vos équipes au national : déterrez la centaine de propositions issues d’un corpus de 200 000 contributions des Doléances, elles sont conservées à la Bibliothèque nationale de France. Le film d’Hélène Desplanques est, je trouve, éclairant quant à la compréhension et à l'enjeu de ces doléances.

Je vous laisse imaginer un truc du genre : des femmes et hommes politiques qui disent en local ET au national : “En plus du travail que nous avons mené depuis les élections européennes et qui a conduit à l'élaboration des différentes propositions de nos programmes, nous allons reprendre le corpus de propositions issues du grand débat. Ces propositions qui sont issues du peuple, nous allons partir d’elles pour mettre en place le devenir de notre nation, ensemble : avec vous. Nous allons prendre la clé pour déverrouiller les tiroirs dans lesquels elles sont entreposées. Elles méritent mieux, vous méritez, vous citoyens et citoyennes, d’être entendus. Nous en profitons pour vous présenter nos excuses d'avoir nous aussi oublié l'existence de tout votre travail.”

Je vous laisse le site qui parle du film “Les Doléances” et je vous conseille de le visionner.

Afin d'illustrer mon propos, je reprends ci-dessous deux extraits :

Le premier

  • Fabrice Dalongeville (consultant et maire) : "Les premiers regards que vous avez portés lors de l'étude du corpus, vous vous en souvenez ?"
  • Gilles Proriol (Partner at COGNITO CONSULTING) : "Oui ! On a eu plein d'éléments qui nous ont surpris. Déjà, la richesse d'expression et la diversité de l'opinion française, c'est fascinant. Je pense que la plupart des gens, des élus, des médias, des experts pensent au fond que la population n'a pas grand-chose à dire. Mais en fait, nous, on a démontré que c'était faux. C'est juste scientifiquement faux. C'est-à-dire qu'on a fait ressortir plus de 700 propositions différentes du Grand Débat National, que ce soit l'accès aux services publics, la santé, l'éducation, la fiscalité, la démocratie... Les gens parlent assez peu d'immigration, hein [...] En spontanée, quand vous posez des questions ouvertes aux gens, ce n'est pas ça qui les questionne le plus en fait aujourd'hui. Ce sont davantage des questions de pouvoir d'achat. C'est l'époque où l'on parlait de fin du monde versus fin du mois."

Le second

  • Gilles Proriol (Partner at COGNITO CONSULTING) : "La réalité, c'est que quand on écoute la population, sur les 700 propositions, il y en a une centaine qui ont des taux de fréquence tellement élevés, c'est-à-dire que ce sont des propositions tellement partagées, que selon toute vraisemblance, elles ont un caractère transpartisan. Ça veut dire quoi ? Il faut bien comprendre ce que ça veut dire. Ça veut dire qu'il est sans doute possible d'établir un programme politique de plus de cent propositions avec lesquelles la majorité des Français seraient d'accord."

En attendant d'en échanger avec vous, je vous souhaite une excellente suite de journée.

Signé : Une citoyenne de terrain qui demande aux candidats de se rappeler que les citoyens leur ont aussi écrit un message en 2019.

Christine Jeudy

PS : J’en profite au passage pour vous adresser mes excuses ! Excuses d’avoir depuis mes 18 ans délégué l’entièreté de ma responsabilité à vous toutes et tous les élus. Oui, un truc du genre je vous ai élus sur un programme et je reviens 5 ans après en disant : “Hum! Hum! Ça, vous n'avez pas fait ça, ça non plus, et ça c’est de travers...” Je croirais entendre ma mère qui vient en inspecteur des travaux finis. Alors, c’est décidé : d'abord je m’excuse de vous avoir laissés trop seuls et je vous promets d’être là à l’échelle de mon territoire et du national, pour co-construire, faire ensemble durant l’entièreté de votre mandat à venir.


Christine Jeudy | Besançon

 


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