Ah, les gens qui démarrent au feu ! C'est comme s'ils étaient en compétition pour le titre du "plus lent au feu vert". On dirait que leur voiture est une tortue en vacances, et le feu rouge est leur station de bronzage. Le décompte en secondes qui indique quand le feu va passer au vert, c'est comme un compte à rebours pour un lancement de fusée. "T-10... T-5... et... oh non, il a regardé son téléphone portable !" J'imagine que pour certains, le décompte est un mystère insondable. Ils regardent leur tableau de bord, puis le feu, puis leur tableau de bord encore, comme s'ils attendaient que le feu leur récite un poème pour les motiver. "Allez, petit feu rouge, parle-moi de la beauté de l'univers, et peut-être que je vais accélérer !" Et que dire de ceux qui ralentissent la nuit ? C'est comme s'ils pensaient que la nuit était une créature mystique qui allait les avaler s'ils roulaient trop vite. "Oh non, il fait noir, je vais me faire manger par la nuit si je dépasse les 30 km/h !" Ils ont l'impression que la route est une piste de course le jour, mais dès que le soleil se couche, c'est comme s'ils étaient en train de faire du patinage artistique sur glace. Ils collent leurs yeux au pare-brise comme s'ils étaient des détecteurs de mouvement humains, prêts à ralentir au moindre signe de vie nocturne. Bref, les conducteurs sont parfois si prévisibles qu'on pourrait presque prévoir leurs actions en fonction de la position du soleil ou du décompte du feu. Mais bon, au moins ils nous offrent quelques moments de divertissement sur la route !
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Christine Jeudy | Facilitatrice | Besançon